Mein Deutschland – Dein Frankreich

Elysee

Les témoignages de: Barbara et Elisabeth, Beate et Suzanne, Michèle et Irma, Anne et des élèves du Ricarda-Huch-Gymnasium, Eliane et Waltraud, Philippe et Werner, Hélène et Hildegard, Geneviève et Wolfgang, Anna Theresa et Jean-Luc, Claudia et Markus, Eric et Feli, Marie-Laure et Ingeborg, Isabelle et Gudrun, Dominique et Maggy, Josiane et Linda, Pierre et Thomas, Bernadette et de Karin

 


 


 


Mein Deutschland

1967, mon premier séjour en Allemagne

 Par Michèle Renaud

 Mon premier séjour en Allemagne en 1967 s’inscrivait parmi les premiers échanges dans le cadre de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse.

La Ruhr était alors la région industrielle la plus active de la RFA. Nous étions logés dans une maison des Amis de la Nature (l’Haus Ebberg), à quelques kilomètres de Dortmund.

Nos visites de sites se faisaient suivant l’intérêt des participants : industriel, social ou administratif. Personnellement j’avais choisi les sites industriels.

A la fin du séjour, nous étions invités à constituer un cahier individuel fait des rapports de visites des uns et des autres. Dans la liste ci-dessous, les noms des rapporteurs sont entre parenthèses.

  1.  Sites industriels
  • Fonderie de Westphalie Hoesch AG (Günther B. -714 Eudwigsburg et Anton W.-8871 Dürrlauingen)
  • Une cokerie à 7 km de Dortmund (Maurice B. -89 Auxerre )
  • Besichtigung der Mine “Minister Stein” (Gunter A. -7892 Albbruck)
  • Brasserie Hansa de Dortmund (Michèle M. -14 Argences)
  • Demag-zug G.m.b.H. (Hans-Peter D. -7311 Oberlenningen)
  1.       Organismes sociaux
  • Alten- und Pflegeheim Eichlinghofen (Doris S. -7891 Unterlauchringen & Elke O. -307 Nienburg)
  • Dortmunder Gesundheitsamts (Doris S. -7891 Unterlauchringen & Elke O. -307 Nienburg)
  • Un home d’enfants (Monique G. -92 Sceaux & Michèle M. -75 Paris 20e)
  • le foyer “Haus Ende” (?)
  1. Administrations
  • Überblick über die Stadtplanung und das Ruhrgebiet (Mireille C. -75 Paris 7e)
  • Die Dortmunder Feuerwehr (Brigitte K. -8938 Buchloe & Ute Scholl -6101 Reichelsheim)
  • La préfecture de Police (Francine L. -54 Nancy , Jeannine G. -29S Loctudy & Maryvonne G. -51 Chalons-sur-Marne)
  • Postamt Bochum (Peter B. -741 Reutlingen)
  • Automatisation du service des correspondances de la Deutsche Bundespost (Claude J. -52 Chaumont ou Claude P. -08 Buzancy)
  • Über das Lebensnotwendigste (Dietmar S. -7891 Unterlauchringen)
  • Der Dortmunder Hafen, der grosste Kanalhafen Europas (Renate N. -31 Westercelle)

Nous avons eu aussi deux conférences sur la construction de l’Europe :

  • Referat über die Wirtschaftssysteme Europas von Dr Merkel (Josef Wiese -514 Erkelenz)
  • Referat überEuropafragen von Dr Siepmann (Rainer W. -8671 Naila & Norbert P. -8 München 42)

Les dessins sont de Budé (Burkard D. -8761 Weilbach)

Autres participants :

  • Leiterin : Christa J -5 Köln Ossendorf
  • Gruppenberater : Renate N. -31 Westercelle ; Gisèle R. -94 Joinville-le-Pont ; Hans H. -437 Marl ; Werner I. -84 Regensburg ; Udo K. -404 Neuss
  • Teilnehmer : Diana B. -3435 Wickenrode ; Gabrielle D. -10 Troyes ; Annie D. -24 la Haute Fosse ; Helmut E. -6588 Birkenfeld ; Marie-Françoise L. -91 Athis-Mons ;        Axel P. -8033 Krailling ; Yves R. -56 Vannes ; Françoise T. -5 Köln Deutz ; André U. – 67 Strasbourg Graffenstaden .

 

Was schätze ich besonders an Frankreich?

Par Irma Hirschfeld

Mein Lieblings…

-ort: Paris

 -gebäude: Musée Louis Vuitton

 -schauspieler/in: Catherine Deneuve

-sänger/in:  Zaz : «Je veux »

-film: Les choristes

-roman-/filmfigur: Tintin

-essen: homard en Bretagne

Anderes: J‘aime les vins de Bourgogne

 


Mein Deutschland

 Par Anne Devauton

 Mes goûts culinaires sont assez influencés par l’Allemagne. Les saucisses allemandes, telle la “Lyoner” (!!) et la berliner Currywurst … la bière (Früh de Köln par exemple!!) et surtout les gâteaux …. tels que le Käsekuchen, le Marmorkuchen, la Zwetschgentorte …. Apfelstrudel (plutôt autrichien mais aussi présent en Allemagne)…

Et j’aime bien “l’heure du Kaffee/Kuchen” à la maison ou dans une Konditorei… l’ambiance de petites brasseries, les Biergärten, les petits déjeuners …. et des nourritures plus intellectuelles comme le théâtre, les spectacles de danse contemporaine inspirés entre autre de Pina Bausch, les concerts …et ….. pas toujours visible… le cinéma allemand !

Côté littérature ….richesse infinie !!!!

 

 

Par des élèves du Ricarda-Huch-Gymnasium

 

 


Mein Deutschland a les yeux bleus…

Par Eliane Lebret

Il avait les yeux bleus, couleur de la mer du Nord, celle qui borde la Frise orientale et ses îles. Son regard se détachait de tous ceux des blondinets qui fréquentaient la Realschule de ce village d’Augustfehn. En cette année 69, année symbolique, Jane Birkin et Serge Gainsbourg chantaient Je t’aime moi non plus, Heintje, Heidschi Bumbeidschi et les Bee Gees, I started a joke, mais non ce n’était pas a joke.

Le collège de campagne qui m’accueillait deux ou trois semaines chaque année en juin m’enchantait : une école mixte sans mur à franchir ni carte de sortie – d’ailleurs les cours de sciences naturelles avaient lieu le long du Kanal – une école sans pion, sans estrade pour les profs, sans peur des punitions, sans stress. Les relations enseignants-élèves semblaient plus simples sans contraintes hiérarchiques.

Quelle liberté pour la petite française habituée à son lycée classique et moderne de jeunes filles du pays des Chtis ! J’apprenais l’Allemagne en cours intensif et immersion complète. Mes Schulkameraden s’appelaient Gudrun, Thomas, Andrea, Heike, Regina, Hartmut, Traute et surtout Gert… J’avais un peu l’impression d’être une sorte d’ovni parmi eux avec mes robes et mes jupes courtes.  J’étais étonnée de les voir tous, garçons et filles, porter les mêmes vêtements : jeans, parkas couleur kaki et vestes jaunes. Une sorte d’uniforme dont ils n’avaient pas conscience.

Mon séjour se terminait souvent en même temps que l’Abschlussball, le bal qui clôturait l’année scolaire. Parents, professeurs, élèves, tout le monde dansait avec tout le monde lors de cette soirée mémorable. Et moi, après un dernier regard nostalgique vers le Kanal, je rentrais en France emplie de mélancolie et toujours accompagnée de Heintje et de son Du sollst nicht weinen en comptant les jours qui me séparaient d’un retour prochain dans ce pays qui m’avait définitivement conquise.

50 ans plus tard, les yeux bleus, toujours aussi bleus vivent encore à mes côtés…

 

Mein Frankreich

Par Waltraud Schleser

Als gebürtige Saarländerin war mir Frankreich schon immer sehr nahe. Mein Vater arbeitete als Heizer in der französischen Kaserne in unserer Stadt. Da die Heizanlage häufig „en panne“ war, kamen junge Soldaten zu uns nach Hause und baten meinen Vater mitzukommen, um die Heizung zu reparieren. Schon als kleines Kind war ich jedes Mal äußerst beeindruckt, dass mein Vater sich mit diesen Menschen in einer mir völlig unverständlichen Sprache unterhalten konnte. Das wollte ich auch einmal können. Viele Lern- und Studienjahre später hatte ich mein Examen als Übersetzerin in der Tasche.

Frankreich hat von jeher eine große Faszination auf mich ausgeübt. Urlaub = Frankreich. Die Kinder beschwerten sich manchmal. Alle ihre Freunde fuhren nach Italien, Spanien, Griechenland… – nur wir, wir fahren immer nach Frankreich.

Durch glückliche Umstände verschlug es uns beruflich bedingt 2006 nach Burgund, Chalon-sur-Saône. Als unsere inzwischen erwachsenen Kinder uns zum ersten Mal besuchten, sagten sie: „Man fährt über die Grenze, alles sieht irgendwie anders aus, die Häuser, die Städte, alles – aber man fühlt sich sofort zu Hause!“ Das war die Krönung unserer jahrelangen Frankreich-Urlaube.

Sieben Jahre Chalon-sur-Saône – sieben Jahre französische Sprache, französische Kultur, französische Freunde und Kollegen. Das Leben ist so anders, leichter, entspannter. Wir haben in dieser Zeit viel gearbeitet, genauso wie in Deutschland. Trotzdem hatten wir sieben Jahre lang das Gefühl, auch im Urlaub zu sein!

2013 erlebte ich trotz interkultureller Ausbildung einen „Kulturschock“, als wir nach Deutschland zurückkamen.  Die Deutsch-Französische Gesellschaft Duisburg wurde meine kleine französische Enklave und ist es bis heute geblieben.

 


Mein Deutschland : souvenir personnel

 Par Philippe Louba

A l’occasion des 60 ans de l’amitié franco-allemande, j’ai envie de partager ce souvenir personnel :

Il y a exactement 50 ans, j’étais alors élève en CM2 à l’école Normandie à Baden-Baden. Notre classe avait été conviée à participer à la cérémonie des 10 ans d’amitié franco-allemande. Ça se passait dans le parc devant le Kurhalle. Si mes souvenirs sont bons, il y a eu un petit défilé (à l’époque, j’en voyais beaucoup des défilés… les ex-enfants des Forces Françaises en Allemagne comprendront) mais je ne me souviens plus trop du détail, si on nous a fait chanter ou si on a eu droit à des petits gâteaux.

Je me souviens qu’il faisait beau et froid (il fallait qu’on attende et qu’on reste sage 😊). Cet évènement est resté dans ma mémoire je ne sais pas pourquoi. Il devait certainement aussi y avoir des enfants d’écoles allemandes, mais nous ne nous fréquentions pas (barrière de la langue entre les communautés).

J’arrivais cependant du Lycée International de St Germain en Laye où j’avais commencé l’allemand dès le CE2 ; et ce n’était pas un vernis linguistique ! Aussi, dès mon entrée en 6è, j’intégrai la classe « Allemand renforcé » et notre professeur a eu la bonne idée de jumeler notre classe. J’avais un correspondant, Mathias, avec qui par hasard et par chance je me suis bien entendu et qui habitait très près de chez moi. Nos parents respectifs, fort intelligemment, nous ont organisé des après-midis chez l’un ou chez l’autre.

Je l’ai perdu de vue dès que nous sommes rentrés en France, à la fin de mon année de 4è.

Il y a quelques années, je suis revenu montrer Baden-Baden à ma femme et mes filles. Je suis passé à la maison de Mathias, mais sa famille n’habitait plus là. Un voisin m’a dit qu’il serait peut-être architecte à Berlin. Dommage que « Perdus de vue » ne soit pas sur ARTE 😉.

 

Et pour compléter le profil :

Ce que j‘apprécie en Allemagne

 Lieu : La Forêt Noire, le Bodensee, les Alpes bavaroises, Berlin, Munich, Hambourg, Lübeck, le massif du Hartz

Bâtiment-Édifice : Olympiastadium à München, Neuschwannstein et Linderhoff, le musée Zeppelin à Friedrichshafen, Asamkirsche à Munich, les bâtiment et les monuments de Berlin

Acteur-Actrice : Daniel Brühl, Alexandra Maria Lara, Moritz Bleibtreu, Diane Kruger, les grandes gueules : Klaus Kinski, Klaus Maria Brandauer et Bruno Ganz, et forcément Romi Schneider

Musique : Les classiques : Mozart, Beethoven, etc etc

Chanteur-Chanteuse: Katharina Franck et le groupe Rainbirds, die Erste Allgemeine Verunsicherung

Livre/Roman : Das Gesamt Werk von Wolfgang BORCHERT

Film : Goodbye Lenin, la Chute, tous les Fatih Akin

Cinéastes : Fatih Akin

Nourriture : La bière bavaroise, la grande variété de saucisses, Leberkäse, le Bretzel

 

Par Werner Auerswald


 

 

Mein Deutschland

Par Hélène Godichon

Le 24 mars 2022 l’Allemagne et la France se sont retrouvées à  Duisburg grâce à la rencontre de Waltraud SCHLESER et Hélène GODICHON ORTOLAN pour la présentation du livre TINA dont cette dernière est l’auteur , livre qui traite de l’immigration italienne en France et de la vie de deux jeunes Italiens qui durent vivre le deuxième  conflit mondial et l’occupation allemande sur leur terre d’accueil.

Un moment fabuleux d’échanges, de partage et d’amitié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mein Deutschland

Par Geneviève Seban

Mon Allemagne, c’est depuis le début, depuis mon entrée en 6ème LV1(Langue vivante 1), des sons, des mots, une intonation, que j’ai aimé écouter et reproduire, une langue que j’ai aimé apprendre et plus tard enseigner pour sa grammaire rigoureuse et la clarté de ses mots composés, et qui me semble aujourd’hui très familière.

Mon Allemagne, c’est aussi une littérature qui m’a révélé des univers captivants ( les Contes d’Hoffmann, Kafka, die Trümmerliteratur / la Littérature des ruines), mais aussi des émotions dont elle m’a appris les noms: Der Liebesdrang/ l’élan amoureux ( Goethe), das Fernweh / le désir d’ailleurs ( Eichendorff), die Sehnsucht / l’aspiration ( Thomas Mann), die Ernüchterung / le désenchantement  (Brecht).

Mon Allemagne, c’est des paysages magnifiques, surtout vus à travers le pinceau de Caspar David Friedrich ou d’Emil Nolde.

Et c’est aussi un sujet d’échanges avec des Français ignorant tout de ce pays voisin.

Mais mon Allemagne, c’est avant tout et pour toujours une mosaïque de visages amis, que je cite dans l’ordre où j’ai fait leur connaissance: Wolfgang M., Christa, Edith, Andrea, Martin, Sabine, Jürgen, Julia, Sina, Marlene, Maya, Wolfgang S. !…..

 

Wolfgang Schwarzer schätzt besonders an Frankreich:

Meine Lieblingsorte –

sind je nach Stimmung und Laune sehr unterschiedlich. Les Remparts de Saint-Malo und le Château de Nice für die vielfältigen Farben des Meeres und die gegensätzliche Atmosphäre der Städte. Das Quartier Latin in Paris für die kleinen Cinémas Art-et-Essay, in denen man die Filmgeschichte der ganzen Welt studieren kann. Der Palais-Royal für einen besonderen unvergesslichen Moment. Die Brasserie L’Univers in Tours, wo man wundervoll lesen, Wein trinken, essen und Geneviève treffen kann. Chalon-sur-Saône, wo Waltraud und Werner uns zeigten, wie man Burgund liebt. Calais, weil es in guten wie in schwierigen Zeiten unsere Partnerstadt ist und für das bewundernswerte Engagement von M. Darré in der Cathédrale Notre-Dame-de-Calais. Die Brasserie Les Editeurs in Paris, wo man den Tag so wunderbar ausklingen lassen kann. La Place des Vosges mit der Maison Victor Hugo in Paris. Der Garten von Eliane und Gert in Tours für den umwerfenden Empfang, den mir der große Hund Safran schenkte. Und all die Orte in ganz Frankreich in denen Suzanne mir beibrachte, was Frankreich und seine Geschichte ist. Hier höre ich auf, um die Geduld der Leser nicht zu strapazieren!

Gebäude

Man weiß nicht, wo man anfangen und wo man aufhören soll! Die Opéra Garnier in Paris. Das Rathaus in Calais mit seinem Turm in flämischem Stil, der zum Unesco-Welterbe zählt. La Place Stanislas in Nancy mit seinen prächtigen historischen Bauwerken. Das Hôtel France-et-Chateaubriand in Saint-Malo, nicht nur, weil Chateaubriand dort geboren wurde! Das Hospice de Beaune …

Kunstwerke

Les Bourgeois de Calais im Musée Rodin, Paris, und vor dem Rathaus in Calais. Das Denkmal für Alexandre Dumas und den Musketier d’Artagnan auf der Place du Général Catroux im 17. Arrondissement. Die Gemälde und Kirchenfenster von Marc Chagall im Museum in Nizza. Die 1000 kleinen anonymen Kunstwerke in den Straßen und an den Hauswänden von Paris …

Schauspielerinnen und Schauspieler

Jeanne Moreau, Jean Marais, Jean Paul Belmondo, André Dussollier und manche andere, weil sie mich auch auf der Bühne von ihrer Kunst überzeugten. Lino Ventura, weil er im Leben und auf der Leinwand gleich überzeugend war und weil ich erlebt habe, wie er bei einem Empfang im Institut Français in Düsseldorf auf einer Couch allein sitzen blieb, weil sich niemand traute, ihn anzusprechen. Soll ich nun über all die großen und in deren Schatten verborgenen weniger bekannten Schauspielerinnen sprechen, in die wir uns in unserer Lebens-Kino-Zeit verliebt haben? Das sollte man bei einer Flasche Wein in einer schönen Pariser Brasserie tun. Aber ich fürchte, es wird dann nicht bei einer Flasche bleiben!

Sängerinnen und Sänger

Nur zwei für alle bekannten und weniger bekannten, die uns bezauberten. Serge Kerval, weil er ein wunderbarer Chansoninterpret mit unvergesslicher Stimme und ein guter Freund war und wir ihn sehr vermissen. Sabine Devieilhe, weil ich den Eindruck habe, zu schweben, wenn ihr Sopran mit großer Leichtigkeit die Kompositionen von Bach, Händel, Rameau, Mozart, Delibes und manchen anderen Klassikern zum Leben erweckt.

Bücher

Siehe oben bei den großen Schauspielerinnen in die wir uns verliebten!

In der letzten Zeit haben mich Sylvie Germain, Leïla Slimani und Wilfried N’Sondé besonders beeindruckt. Und ich liebe Kriminalromane, die manchmal für mich auch große Literatur sind: Jean-Claude Izzo, Didier Daenincks, Dominique Manotti und Olivier Norek, zum Beispiel…

Film

Nochmal der Hinweis s.o. bei den Schauspielinnen!

„Le Samourai“ von Jean-Pierre Melville kann ich mir immer wieder anschauen. Und „Ein Affe im Winter“ mit Jean Gabin und Jean-Paul Belmondo. Und… und… und…

Roman- und Filmfiguren

Jean Valjean aus Hugos Roman « Les Misérables », der für mich das Gesicht von Harry Baur, von Jean Gabin, von Lino Ventura, aber auch (in einer leider sehr wenig bekannten Verfilmung) von Jean-Paul Belmondo hat. Alexandre Dumas’ d’Artagnan, vor allem in der großartigen TV-Serie der BBC. Pagnols César, so wunderbar interpretiert von Raimu. Aber auch Yves Montand in „Z“ von Constantin Costa-Gavras, …

Essen

Unvergessen so manches Menu, bien arrosé, mit guten Freunden. Ja, essen, das ist für mich vor allem eine Zeremonie mit guten Freunden. Zum Auftakt ein Gläschen Crémant, als Vorspeise Coquille Saint Jacques, dann ein Boeuf Bourguignon mit einer Flasche Burgunder Wein, danach eine Tarte Tatin, möglicherweise flambée au Calvados. Das ist der ganz große Luxus, kann aber auch ganz anders sein. Oder auch das Tagesmenu, an der Grenze des Leserlichen geschrieben auf der Tafel im Brittanic in Saint-Malo, das es nun auch schon nicht mehr gibt. Die großen Menus, aber auch manches Baguette Jambon/Fromage mit einem kleinen Roten an der Theke irgend eines Bistros, das ruft für mich vor allem Momente mit guten Freunden, aber auch manchmal mit völlig Unbekannten hervor.

 


Mon   Allemagne

Par Jean-Luc Lefouler

       Pour commencer, je dirai que j’ai passé trois des plus belles années de l’enfance à Fribourg-en-Brisgau, dans une insouciance presque parfaite. J’en ai parlé dans l’un de mes livres, resté inédit « Étoile de nos mémoires ».

Quelles villes je préfère, en Allemagne ? Monschau, véritable joyau ; Mayence, pour sa calme beauté ; aussi parce qu’y vit le jour Gutenberg, lui dont l’invention a tant apporté à notre civilisation ; et Berlin  pour son atmosphère plus sereine que celle de Paris, mais aussi pour le Pergamonmuseum, l’un des plus étonnants et instructifs que nous ayons jamais vus, mon épouse et moi.

Je considère la cathédrale de Cologne comme un chef-d’œuvre absolu. Mon musicien préféré : Ludwig van Beethoven. Un seul autre lui dispute mon cœur, Franz Schubert, avec lequel nous restons dans le domaine germanophone.

Mes peintres ou mes œuvres de prédilection :  De Gaspar David Friedrich « Lever de la lune à la mer » (1822). De Lucas Cranach dit l’Ancien ou l’Aîné, « Portrait de Johannes Cuspnian » (1502-1503). De Hans Holbein, dit le Jeune « Portrait de Georg Cisze » (1532).

Ma préférence littéraire : « Im Westen nichts neues » de Erich Maria Remarque, pour des raisons trop évidentes pour que je m’en explique.

Parmi les paysages, je retiens surtout la vallée de la Moselle, moins grandiose et spectaculaire que celle du Rhin, mais si belle et si pittoresque ; et, bien sûr, la Forêt Noire, où nous allions en famille, au début des années 60. N’oublions pas de citer Sauerland, ou Pays des mille montagnes, où se trouve Meinerzhagen, la ville jumelle de Saint-Cyr-sur-Loire, notre commune. Cette région est moins connue des Français que la Forêt Noire ou la vallée du Rhin, mais elle mérite plus d’un détour.

Pour conclure, voici deux anecdotes : une fois en Allemagne, je glissai, au bord d’une piscine, et tombai à l’endroit où l’eau était la plus profonde. J’avais dix ans et ne savais pas encore nager. Un adolescent de quinze ou seize ans plongea et me ramena sur le bord.

Lors d’un de nos séjours à Meinerzhagen, chez nos amis Buchwald, je souffris toute une nuit d’une terrible rage de dents. Il fallut consulter un dentiste, chez qui Karlheinz m’emmena. J’eus ainsi l’occasion de découvrir l’existence de Röntgen, l’inventeur de la radio à usages médicaux. Un autre Allemand qui œuvra pour le bien de l’humanité.

Difficile, après tout cela, de ne pas aimer l’Allemagne.

 

Was ich besonders an Frankreich schätze:

 Von Anna Theresa Hermanns

Lieblings…

 …ort:  Cluny, Chiddes

…gebäude: – Sacre-Cœur, Abtei von Cluny (Abbaye de Cluny),

– Pont de Bir-Hakeim/Pont de Passy (Paris; Brücke, die in

dem Film Inception eine Rolle spielt),

– das Haus meiner Gastfamilie in Chiddes 😉

…buch:   – No et moi,

– La grammaire est une chanson douce

…chanson:  – Le jardin des larmes (Zaz und Till Lindemann),

– Sous le ciel de Paris (Originalversion von Edith Piaf und

Version von Zaz)

…schauspieler: Marion Cotillard (→ unter anderem in Inception zu

sehen)

…essen:         Brioche

 Was ich außerdem an Frankreich schätze:

Als ich letztes Jahr auf Schüleraustausch in Frankreich war, ist mir aufgefallen, dass die Schüler viel kameradschaftlicher waren, als ich das aus meiner Schule in Deutschland kenne. Die Schulpausen verbrachten sie immer in großen Gruppen – total unabhängig vom Geschlecht – zusammen und praktisch niemand musste dieses Zeit alleine verbringen. Das war eine sehr sympathische Erfahrung.

 


C’est ce que j’aime en Allemagne

Par Markus Jehanno

Cette capacité à faire se mêler histoire, tradition et modernité.

-J’aime nos différences quels qu’en soient les domaines car il y a énormément de choses à en apprendre. Cela nous rappelle que la proximité géographique n’est pas toujours une condition suffisante pour observer et comprendre. On connait parfois bien mieux les contrées lointaines que son voisinage mitoyen.

-L’idée de l’Europe, dont l’Allemagne est indissociable quelles que puissent être les turbulences géopolitiques. Sans l’Allemagne, jamais peut-être l’Europe serait-elle entrée dans notre « inconscient collectif ».

-Ce que je perçois de sa diversité : paysages, coutumes, populations…même si hélas je ne connais pas tout.

-Le BAUHAUS. C’était en Allemagne et pas ailleurs !

-C’est un exemple de courage, de créativité, de dépassement de soi dans des conditions très difficiles. Oui, c’est un exemple dont nous avons besoin aujourd’hui ! C’est un héritage, une invitation au « pas de côté » vers la recherche d’un monde qui se veut meilleur. Une utopie nécessaire et désormais plus que centenaire.

 

Was schätzen Sie besonders an Frankreich?

Par Claudia Kleinert

Ich liebe an Frankreich…

-einen Moment für mich allein (gab es!) auf den Treppen des Mont Saint Michel

-die kleinen Theater von Montparnasse

-den Drachen von Calais

-die unvergleichlich leckeren Austern

-den belebenen Singsang (nicht despektierlich gmeint!) der Sprache

-die Bücherstädtchen

Catherine Frot / André Dussollier


Vous dire ce que j’aime en particulier en Allemagne?

Par Eric Pougetoux

En dehors de Thomas Jütte et sa famille, qui à Duisburg gèrent le Wellness-Center : wellness center duisburg – Recherche (bing.com)

du Champion de Judo Manfred Zöllner ami de la Touraine, habitant à Spellen :Manfred ZOELLNER / IJF.org

et autres amis gardés après des contacts avec le Judo-Club de Rochecorbon,

j’ai une attirance particulière pour la Forêt-Noire, plus précisément à Falkau,

d’où viennent ces vues: Voyage en Forêt-Noire sous la neige – YouTube

L’achat d’un sapin directement auprès d’un producteur dans la forêt : j’ai accompagné Michaël et les 4 filles dans le van familial. Vous pensez bien que c’était une fête pour les enfants et pour moi aussi ! Sympathique et vivifiante sortie en décembre dans la campagne hambourgeoise …

  

Was schätze ich besonders an Frankreich?

Par Feli Brachthäuser

Mein Lieblings…

-ort: Fondation Maeght, Saint Paul de Vence und mein französisches Zuhause bei Fréjus

-schauspieler/in:  Fabrice Lucchini, Fanny Ardent

-sänger/in:  M, Eddy Mitchell, Georges Brassens

-komponist: Poulenc, Groupe du Six,

-schriftsteller/in:  Balzac, Flaubert, George Sand, Dumas, Beaudelaire, Yourcenar, Zola

-philosophen: Descartes,Diderot,Voltaire, D’Alembert, Camus, Derrida, Levinas

-essen: Ratatouille, choucroute de la mer, Vinaigrette, Coucous, Cassoulet

 


Mein Deutschland

Par Marie-Laure Saliou

Expériences en tant que fille au pair en Allemagne en novembre et décembre 1989

Rien de très original me direz vous ? Eh bien pour moi si car j’ai fait à 24 ans de nouvelles expériences qui ont été marquantes pour la vie. Je me suis retrouvée, via une copine bretonne dans une famille composée d’un couple de parents et de 4 filles (de 10, 8, 6 et 4 ans. J’étais dans la famille du Dr WERNER. Ils habitaient à  45 mn de transport environ du centre de Hambourg, ville où  j’avais déjà passé 1 mois ½ un été 5 ans auparavant.

L’évènement bouleversant a été la chute du Mur le 11 novembre 1989 : Michaël WERNER avait un père de Rostock donc je le revois pleurer de joie ! Nous suivions tous les événements à la télévision le soir. Que d’images  marquantes et pour moi enrichissantes puisque Michaël m’a parlé  de la situation de l’ex-RDA (j’étais déjà allée à Berlin Est avec une autre famille durant l’été 1984). C’était un tel choc de voir toutes ces images !

Expérience sympathiques qui ne m’était pas familière : la Saint Nicolas le 6 décembre dans une famille avec des enfants. Je me souviens d’avoir vu les enfants sortir à la porte d’entrée leurs bottes (de la plus grande à la petite) le 5 décembre au soir ! De même, le déballage des cadeaux le lendemain avec en particulier des confiseries et des clémentines. Toute la famille avait chanté à l occasion !

L’expérience du sauna à la maison : inconnue pour moi ! Une première ! Il était situé au sous-sol. Toute la famille faisait une séance une fois par semaine. Le fait de se retrouver nus dans le sauna était inhabituel pour la Française que je suis (nous sommes en maillot de bain chez nous) ! Une fois, nous avons alterné sauna et sorties rapides sous la neige ! OUAH ! Grandiose !

L’achat d’un sapin directement auprès d’un producteur dans la forêt : j’ai accompagné Michaël et les 4 filles dans le van familial. Vous pensez bien que c’était une fête pour les enfants et pour moi aussi ! Sympathique et vivifiante sortie en décembre dans la campagne hambourgeoise …

 

Was ich an Frankreich liebe

 Par Ingeborg Christ

Ich schätze die vielfältige Kulturlandschaft Frankreichs. Wohin man reist, man wird beschenkt  durch eindrucksvolle Landschaften,  bedeutende Kulturdenkmäler und bewegende Begegnungen. Jede Reise ist ein bereicherndes Erlebnis. Dazu gehört auch die ausgezeichnete und vielfältige regionale Küche. Ich schätze die Begegnung mit gebildeten, sprachbewussten Personen in allen gesellschaftlichen Schichten. Sie lieben ihre Region oder Stadt, kennen deren Geschichte und helfen dem Fremden, sie zu entdecken. Sie achten ihre Sprache und freuen sich, dass man sich die Mühe macht, sie zu lernen. Sie interessieren sich für politische Ereignisse auch im Land des Gegenübers und sprechen gern darüber.

Es fällt schwer, einen Lieblingsort oder eine Lieblingsregion auszumachen. Ich möchte dennoch eine Gegend hervorheben, die mein Bild von Frankreich in Jugendtagen geprägt hat, die Champagne. In der Stadt Epernay habe ich beim Schüleraustausch meine ersten deutsch-französischen Freundschaften  geknüpft. Besuche in der benachbarten Stadt Reims führten zu tiefen Eindrücken  großer mittelalterlicher Architektur sowie zu Einblicken in die Tiefen und Höhen der deutsch-französischen Beziehungen.

Die lieblichen Hügel der Champagnerweinberge waren mit dem Fahrrad zu entdecken, und die jugendlichen Ausflügler durften Proben der von Mönch Dom Pérignon hochentwickelten Champagnerkultur kennen lernen und dabei ihren Geschmack schulen. Die große Geschichte wurde mir in Reims nahegebracht: Reims – „ville martyre“ zweier Weltkriege; die Kathedrale von Reims – Bühne prachtvoller Krönungen französischer Könige sowie symbolträchtiger Ort des Treffen von Konrad Adenauer und Charles de Gaulle im Vorfeld des deutsch-französischen Vertrages von 1963.

Unvergesslich sind den Besuchern die blauen Kirchenfenster, die Marc Chagall 1974 für den zentralen Chorraum anstelle der zerstörten mittelalterlichen Fenster geschaffen hat. Mit der Gestaltung der Fenster in der Apsis beauftragte die französische Regierung 2011 den Düsseldorfer Künstler Imi Knoebel, der auch die drei Fenster der seitlichen Jeanne-d’Arc-Kapelle schuf. Diese wurden im Rahmen eines deutsch-französischen Projekts im Jahr 2015 feierlich  eingeweiht.

Zwei literarische Texte sind im Zusammenhang dieser Erfahrungen von Bedeutung: Der Roman „Les Griffes du Passé“ des französischsprachigen Genfer Autors François Darrac (Editions Terre d’HistoireS, 2019) spiegelt, vor dem Hintergrund der Stadt Epernay (im Roman genannt Saint-Victor), die schwierigen Anfänge der deutsch-französischen Versöhnung. Die Novelle „Les Haïkus de Reims“ von Didier-Daeninckx führt in die Zeit des Ersten Weltkriegs: Bei der Septemberoffensive von 1914 wird die Kathedrale von Reims durch deutsche Brandbomben stark beschädigt. Doch die Novelle endet mit einer Vision der Schönheit und des Neubeginns. Die auf dem Vorplatz der Kathedrale verbreiteten bunten Scherben der zerstörten mittelalterlichen Fenster zaubern, unter dem Schein der Flammen, das Farbenspiel eines Regenbogens auf die Fassade der Kathedrale – eine Vision zukünftigen Friedens.

Die Champagne und ihre Städte – Lieu de mémoire deutsch-französischer Geschichte und Versöhnung.

 


 

Mein Deutschland

Par Isabelle Vivien

Ce que j’aime en Allemagne, c’est l’accueil particulièrement chaleureux que nous avons, chaque fois que nous y allons.

Sinon, bien sûr, la musique classique, des baroques jusqu’aux compositeurs du 20ème siècle.

La littérature, Günter Grass, particulièrement, mais aussi tous ceux qui ont contribué à une certaine grandeur philosophique de ce pays.

Et bien sûr mon admiration va à tous les prix Nobel de physique et de chimie depuis 100 ans.

  

Was schätze ich besonders an Frankreich?

Par Gudrun Krassin

Ich schätze an Frankreich besonders den – vielleicht auch nur vermeintlich – lockereren Lebensstil, das gute Essen, die wohlklingende Sprache und das – meist – bessere Wetter als hier.

Mein Lieblings…

-ort: ist und bleibt Paris, weil es dort immer wieder Neues zu entdecken gibt

-gebäude: Schlösser de Loire

–kunstwerk: Pont de St Nazaire

-schauspieler/in: Cathérine Deneuve

-sänger/in:  Jean Ferrat

-buch: ? il y en a trop pour faire mon choix

-film: Die wunderbare Welt der Amélie, Die Kinder des M. Mathieu, (M. Claude und seine Töchter,  Willkommen bei den Sch‘tis)

-roman-/-filmfigur: Le petit prince (St. Exupéry)

-essen: Quiche lorraine, fromages de France, mousse au chocolat, crême brûlée

 


Mein Deutschland

Weißwurst-Nostalgie ou la nostalgie de la saucisse blanche

Par Dominique Soulas

La saucisse blanche est à l’Allemagne méridionale ce que le choux vert (Grünkohl) est à celle du Nord : ce sont des « mets identitaires ». J’ai vécu 38 ans en Bavière et au Württemberg, et mon premier chou vert, je l’ai dégusté… à Fondettes en 2022 !

La saucisse blanche, au contraire, m’avait assailli dès mon arrivée à Augsburg, mon premier domicile allemand (1974). La Weißwurst est faite de viande de veau et de porc hachée extrêmement menue relevée de persil. On la mange habituellement en la coupant dans sa longueur, puis on divise ces deux moitiés en trois morceaux que l’on sépare de la peau, délaissée. Avec cela, une bonne bière fraîche…

En France, on croit souvent, quand on vient d’Outre-Rhin, reconnaître la Weißwurst dans le boudin – Ô molle désillusion ! Ceci dit, j’ai expérimenté qu’en mélangeant son contenu avec du blanc d’œuf, on obtenait ce qui ressemble à une saucisse blanche.

Oui, la nostalgie de la Weißwurst peut mener au délire !

 

Was schätze ich besonders an Frankreich?

Maggy Wösthoff

Mein Lieblings…

-ort: Paris

-gebäude: Musée d‘Orsay

-kunstwerk: Tête de roi mage, die beschädigten Köpfe französischer Könige im Musée de Cluny in Paris

-schauspieler/in: Juliette Binoche

-sänger/in: Georges Moustaki

-buch: Simone de Beauvoir, Sitte und Sexus der Frau

-essen: oh, soviel

 


Mein Deutschland

Par Josiane Rieke

Ce que j’ai aimé particulièrement en Allemagne (car je n’y suis plus allée depuis de nombreuses années), je le dois aux visites que nous faisions environ tous les 4 ans à ma grand-mère (la mère de ma mère) lorsque j’étais enfant. Nous aimions particulièrement le Kaffee Kuchen de l’après-midi avec la „Schlagsahne“, les tartines de pains de seigle avec le Leberwurst du soir et les Brötchen , les petits pains du matin , dont je n’ai jamais pu trouver l’équivalent en France et enfin les petits bonhommes qui faisaient des blagues entre les spots publicitaires à la télévision, dont je ne me souviens pas du nom et dont je ne sais pas s’ils existent encore !

 

Was schätze ich besonders an Frankreich?

Par Linda Broszeit

Mein Lieblings…

-ort: Kann ich mich nicht entscheiden…Nizza, Colmar, Paris ?

-gebäude: Das Centre Pompidou in Metz

–kunstwerk: Die Liebenden über St.Paul von Marc Chagall

-schauspieler/in: Kad Merad/ Isabelle Adjani

-sänger/in: Georges Brassens /  ZAZ

buch: Der Fremde von Albert Camus

-film: Willkommen bei den Sch‘tis

roman-/-filmfigur: Lupin

-essen: Zitronentörtchen

Anderes: Ich bin dankbar, dass es ARTE gibt „Karambolage“ verpasse ich nur selten.

 


Ce que j‘apprécie en Allemagne

Par Pierre Sommet

Lieu : Düsseldorf et toutes les jolies villes universitaires (Fribourg, Heidelberg, Tübingen etc.)

Bâtiment-Édifice : Le Musée Folkwang à Essen

Artistes et chefs-d’œuvre : Lucas Cranach, la fontaine de jouvence, Ernst Barlach, la vieille femme qui rit

Acteur-Actrice : Ulrich Tukur, Armin Mueller-Stahl, Sebastian Koch, Hannelore Hoger, Hanna Schygulla, Barbara Sukowa

Musique : Bach

Chanteur-Chanteuse: Jonas Kaufmann (Opéra), Jean-Claude Séférian, Dagmar Manzel

Livre/Roman : Die Blechtrommel/Le Tambour Günter Grass

Les Buddenbrook, le premier roman de Thomas Mann

Film : Rosa Luxemburg, Die Blechtrommel, Kaspar Hauser, Nosferatu et beaucoup d’autres

Protagoniste de film : Mario Adorf, Armin Mueller-Stahl

Cinéastes : Werner Herzog, Volker Schlöndorff

Architecture : Jugendstil, Bauhaus

Nourriture : La bière à la pression, les asperges dans notre région, les vins de Bade et du Palatinat

 

Was schätze ich besonders an Frankreich?

Par Thomas Jütte

Mein Lieblings…

-ort: Montpellier, Cap de la Hague, Étretat

-gebäude: Schloss Chenonceaux

–kunstwerk: La Gioconda (Mona Lisa)

-schauspieler/in: Sophie Marceau, Omar Sy und Olga Kurylenko

–sänger/in:  Zaz und Draft Punk

-film: Der Name der Rose und Willkommen bei den sch‘tis

-essen: Quiche Lorraine und… Austern

Anderes: Savoir vivre

Mein erster Kontakt mit Frankreich liegt schon 35 Jahre zurück.
Er entstand beim erstmaligen (internationalen) Austausch mit Judo-Mannschaften im Rahmen der taufrischen Partnerschaft zwischen der Gemeinde Hünxe und Rochecorbon/Loire:
Ohne jegliche Sprachkenntnisse sollte ich, als Hauptorganisator für Hünxe, überraschend eine Begrüßungsrede halten. Anwesend waren neben unserer Judomannschaft (Jugendliche und junge Erwachsene) und den Gastgebern auch Teams aus Italien, den Niederlanden und Belgien. Kurzerhand…, falsch, notgedrungen schnappte ich meinen Mini-Sprachführer eines unbekannten Verlages und suchte mir daraus verschiedene Redefloskeln – alles ohne Lautschrift – zusammen, die mir für so ein Ereignis passend schienen.

Das Resultat: Die Ansprache dauerte rund 3, mir ewig vorkommende Minuten. Außer meinem wohl mehr oder weniger akzentfreien „Bonjour“ hat niemand rein gar nichts verstanden. Aber dennoch wurde wir Deutsche gefeiert, als hätten wir alle Zuschauer und Mannschaften zur völlig kostenfreien Teilnahme am Münchner Oktoberfest eingeladen, inklusive An- und Abfahrt.
Der herzliche Kontakt nach dem Turnier war für mich ausschlaggebender Grund für den Beginn einer großen Liebe zum westlichen Nachbarn.

  


CONTREPOINT CULTUREL FRANCO-ALLEMAND

Par Bernadette Grignon

Et comment mieux dire ma passion pour l’Allemagne qu’en inventant un acrostiche dont le jeu littéraire permet la liberté d’expression ?

A   comme    Aspiration à la culture de l’esprit

L  Littérature dans tous ses genres

L  Lieder aux cycles schubertiens

E  Emotion de la musique sacrée

M  Muse de la poésie romantique

A  Architecture si contrastée

G  Gai Savoir du tragique de la Vie

N  Négation dialectique de l’affirmation

E  Envoûtement de l’âme exaltée

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D  Denker voller Weisheit

E  Emotion der heiligen Musik

U  Urgrund der romantischen Seele

T  Tragödie der Geschichte übergenommen

S  Streben nach der Kultur des Geistes

C  Charakter der kontrastreichen Literatur

H  Heimat der Sehnsucht

L  Lieder zu den Schubertschen Zyklen

A  Architektur in all ihren Stilrichtungen

N  Nachdruck der Wirtschaft

D  Deutschland ist entschlossen der Zukunft zugewandt

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„Fronkreisch“ – Mein kontinuierlicher Lebensabschnittspartner…

Par Karin Torchalski

Frankreich begleitet mich, die in die Jahre Gekommene, seit Kindertagen. Lange vor dem ersten Französischunterricht in der damals noch so genannten Obertertia (der heutigen 9. Klasse) sang ich Chansons nach Gehör, ohne die Bedeutung der Worte zu kennen. Beim Kindergeburtstag einer Freundin gewann ich als 12-jährige bei deren Gesangswettbewerb mit Piafs „Non, je ne regrette rien“ den 1. Preis, damals nicht ahnend, dass dieses Chanson weit später in meinem Leben noch eine Rolle spielen würde.

Mit Beginn des Französischunterrichts wuchs die Freude am Klang dieser von mir als poetisch wahrgenommenen Sprache und die Liebe zur mit uns erarbeiteten Literatur.

Nach dem Abitur 1968 folgte aber leider kein Romanistik-Studium, wenn auch das Ohr offen blieb für die zu dieser Zeit bekannten gängigen Chansons: Als Jugendliche im Disco-Fieber tanzten wir den „Klammer-Blues“ zu Michel Polnarefs „Love me, please love me, je suis foux“, wir sangen France Galls „Poupée de Cire“, liebten Jacqueline Boyers französischen Akzent in dem von ihr gesungenen Lied „Mitsou, Mitsou, Mitsou, mein ganzes Glück bist du“, waren hingerissen von „Monsieur Hunderttausend Volt“, Gilbert Bécaud, und fasziniert von „Nathalie“! Wir verfolgten Romy Schneiders Liaison mit Alain Delon, sahen Dutzende Filme mit Jean Gabin, Simone Signoret, Jean-Paul Belmondo, Brigitte Bardot und all den Großen jener Tage.

Wir lasen Sartre und Camus, diskutierten die Thesen französischer Philosoph/Innen, ganz so, als seien wir selbst Teil jener Intellektuellen des sog. Quartier Latin, teilten später als 68-er Generation die von den französischen Studenten ausgehende Protestbewegung , lernten neben „unserem“ Rudi Dutschke auch den Franzosen jüdischen Ursprungs, Daniel Cohn-Bendit,  kennen.

Ich besuchte das Nachbarland Frankreich erst zu Beginn der 1980-er Jahre, also relativ spät, im Rahmen thematisch interessanter Studienfahrten und lernte so Städte und verschiedene Gegenden kennen, zB die Normandie, die Bretagne, Burgund und die Côte d’Azur. Die Faszination wuchs. Gleichzeitig kristallisierte sich Ende der 80-er und während der gesamten 90-er Jahre die Vorliebe für die Bretagne und in ihr den Ort St.Jacut-de-la-Mer mit seiner von Religiösen geführten ehemaligen Abbaye heraus, einem Sehnsuchtsort für mich bis heute! Als Englischlehrerin bereiste ich regelmäßig die Kanalinseln und wohnte auf Guernsey (wo von den Alten auf dem historischen Wochenmarkt noch das Patois gesprochen wurde) in einem von französischen Schwestern geführten Haus, die mir u.a. auch die Abbaye von St. Jacut empfahlen.

Der Wechsel vom Aéroport de Guernsey auf den Iles de la Manche hin zum Airport Pleurtuit in Dinard ließ sich mit dem 8-sitzigen Motorflugzeug der Fluggesellschaft Aurigny (französisch für Alderney) leicht, aber relativ kostspielig bewerkstelligen.

Die Côte d’Azur erlebte ich beim Besuch des ebf. religiös geführten Gästehauses am Estérel-St.Louis in Théoule-sur-Mer, wo mich 1998 ein              Dreh- und Lagerungsschwindel befiel, der mich trotz wiederholten  traumatischen Trainings bis heute nicht verlassen und meiner Reiselust ab dem Jahr 2000  ein Ende gesetzt hat.

Mein Schulfranzösisch durfte ich einige Jahre lang im Unterricht für Erwachsene bei einem geschätzten Kollegen „aufpeppen“, so dass ich nach bestandener Aufnahmeprüfung  vom Sommersemester 2001 bis zum Sommersemester 2004 an der Universität Duisburg Romanistik studieren durfte. Daraus wurde die Fortsetzung einer Liebesgeschichte.

Beim Besuch einiger Blues-Jazz-Pop-Vocal Workshops bei der kanadischen Jazz-Sängerin Judy Rafat wagte ich es,  zweimal vor Publikum mit Playback-Begleitung Piafs „Non, je ne regrette rien“ zu singen: damit schloss sich ein Kreis!

Seit Jahrzehnten liebe ich Naguis „Tarratata“, eine auf TV5 Monde laufende Musiksendung für vornehmlich junges Publikum. Natürlich gefällt mir die Auswahl der präsentierten Chansons heutzutage nicht immer; ich erfahre aber, was derzeit „en vogue“ in Frankreich ist und erlebe durch die Einbeziehung von Musikern aus französisch-sprachigen Gebieten in der Welt eine große Vielfalt!

Die Deutsch-Französische Gesellschaft, deren Mitglied ich seit 10 Jahren bin, hält immer wieder neue Schätze französischer Kultur bereit; das beweisen die vielen interessanten und umfangreichen Informationen und Tipps in ihren regelmäßig versandten Voilà-Newslettern.

Der hervorzuhebende besondere Charakter ihrer gelebten „convivialité“ zeichnet diese Gesellschaft aus! Man lässt es niemals an persönlicher Wertschätzung fehlen: eine Einladung, Mitglied zu werden, wie ich finde!!!

Zum Schluss möchte ich mit Hilfe der Weitergabe von 3 Links zu von mir besuchten Sehnsuchtsorten einladen:

  1. der Abbaye de St.Jacut-de-la-Mer:https://www.abbaye-st-jacut.com
  1. dem Mont St. Michel als meinem Lieblingsgebäude und -ort:https://bienvenueaumontsaintmichel.com/de
  1. Leider ist das Gästehaus des Estérel St.Louis in Théoule-sur-Mer, an dessen exakten Namen ich mich nicht mehr erinnere, hier nicht aufgeführt; interessant ist die folgende Website:https://www.france-voyage.com/frankreich-stadte/theoule-sur-mer-23600.htm

Ich werde aber weiterforschen und ggf. „nachliefern“ !

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